Journée de crash (=épuisement total consécutif à une activité trop intense), je n’ai pas pu sortir de la maison, à part pour ma 1/2 heure de physiothérapie hebdomadaire.
J’ai quand même eu un beau moment aujourd’hui, un long coup de téléphone avec un cher ami.
Et j’ai réussi à faire à manger, j’avais une pâte à tarte faire mardi (j’en fait toujours le double), donc on a mangé un grand classique de la cuisine vite faite, pâtes aglio olio et tarte aux pommes.
Photo prise dans mon lieu de promenade quasi quotidien , le beau cimetière du bout de la rue.
Mini promenade avant un rendez-vous médical, premier soleil depuis des jours, que ça fait du bien! Cette année il y a souvent du givre, c’est tellement beau.
Me revoilà! Pour l’instant j’écris pour moi, pour garder une trace de mon chemin.
Aujourd’hui j’ai vu un médecin pour le Covid long que je traîne depuis trois ans, mais qui a beaucoup empiré depuis quelques mois. Je suis en arrêt maladie, et même le quotidien est difficile à gérer.
La consultation a été étonnamment agréable et moins frustrante que tout ce à quoi j’ai été confrontée depuis trois ans. Pour une fois, j’ai rencontrée une spécialiste, qui connaît les recommandations internationales et ne m’a pas conseillé de faire un peu de sport ou ne m’a pas expliqué qu’en tant que mère de famille, ou que femme de 48 ans, c’est normal que je sois fatiguée ou que j’ai des douleurs.
Bref, on a fixé deux objectifs pour les prochaines semaines: chaque jour quelque chose de beau, et fractionner la préparation des repas pour me reposer entre chaque étape. Je vais essayer de documenter chaque jour comment je remplis ces objectifs, pour mieux m’y tenir
Donc aujourd’hui j’ai préparé une quiche aux poireaux pour le repas du soir en commençant à 10h du matin, et j’ai profité des pauses pour écouter de la musique. Spotify m’a proposé la 7eme symphonie de Bruckner, que je ne pensais pas connaître.
Il s’avère que je la connais très bien, mais que ça fait au moins vingt ans que je ne l’aie pas écoutée. Ça a été un vrai plaisir de la retrouver.
On voit de plus en plus de gens marcher pieds nus dans les rues de Berlin (beurk!). Ce sont peut être leurs chaussures qu'on voit se balancer partout dans la ville.
Et tout là haut dans le ciel vrombit un Rosinenbomber, un de ces avions utilisés pour le pont aérien pendant le blocus de Berlin. Maintenant ce sont les touristes qu'on promène dedans, plus du charbon et des chaussures.
Aldi plus lidl ça donne Dali, le surréalisme n'a jamais été aussi bon marché!
Ça fait des mois qu'une personne étale ses commentaires et jeux de mots partout dans le quartier, et pourtant je ne suis jamais allée voir son site internet. Si vous y allez, vous me raconterez?
Ich habe noch einen Koffer in Berlin... oder einen Kontrabass!
La photo du jour date d'il y a quelques années. C'est une chose que j'adore à Berlin, on peut s'y promener dans la tenue qu'on veut, à l'heure qu'on veut, avec qui on veut, la coupe de cheveux qu'on veut, personne ne dira rien! Entre temps un "Veganz", un petit supermarché entièrement végan, à ouvert dans le magasin en arrière plan. Auch typisch Berlin!
Grand départ d'ici un mois, nous déménageons à Ulm! Je vais essayer de prendre chaque jour une photo souvenir de Berlin et de notre vie ici. Photo de mauvaise qualité prise avec mon téléphone, mais c'est à la mode, je crois.
Je commence avec une photo prise sur mon chemin pour aller chercher les grands à la crèche.
Le "Hundewiese", pré aux chiens, comme ma grande a baptisé ce petit coin de paradis entre les immeubles staliniens. C'est là qu'on a vu les premières fleurs pointer leur nez au printemps, et surtout qu'on a passé des heures à ramasser des marrons en automne.