Ma sono davvero pazzi!!!
Vous ne trouvez pas que le 15 du mois retourne vraiment souvent, vous? Si ça continue comme ça, il ne va plus y avoir que la redac du mois, sur ce blog! Ce mois-ci, le sujet est "les fous du volant" et Laurent, Olivier, Blululie, Bergere, Bertrand, Jean-Marc, Lady Iphigénia, Julien, Isabelle, Christophe, Hibiscus, Alcib, Fred, Anne, Hpy, Joël, Chantal, Loïc & Hyun-Jung, Marie, Looange, V à l'ouest, Froggie vous emmèneront eux aussi en voyage.
Un sujet pareil, quand on habite en Italie, c'est trop facile, non? La réputation de ce peuple en la matière n'est plus à faire. Mais justement, il y a tellement à dire... Bon, je vais parler de ce que je connais, la circulation routière de Trieste. Il faut savoir qu'à Trieste, il y a plusieurs problèmes: les rues sont trop étroites, les voitures trop nombreuses, il y a des sens interdits partout, pas assez de places de stationnement... mais surtout... surtout... les gens conduisent vraiment comme des pieds. Ils font en permanence ce que Mo appelle "il blocco alla triestina", le blocage à la triestine. Je vous ai fait une (jolie) petite illustration avec les cevapcici qui se trouvaient dans mon assiette pendant mon repas d'hier (si ce n'est pas du dévouement à la rédac ça? Surtout qu'en face de moi il y avait quelqu'un qui trouvait que ces cevapcici coupées en petits morceaux étaient bien tentantes):
Alors la feuille de ruccola qui se trouve en bas représente le bord de la route, celle qui se trouve plus haut est la ligne qui sépare deux voies. Une voiture A (celle qui se trouve sur la droite) s'arrête en se mettant très légèrement sur le bord pour déposer quelqu'un, acheter le journal, discuter avec un piéton, charger quelque chose... Bref, la voiture B, qui se trouvait derrière, est bloquée. Elle se met alors entre les deux voies, pour pouvoir passer, mais juste à ce moment-là une voiture C voulait dépasser la B, mais vu que B était au entre les deux voies ce n'est pas possible, donc tout le monde s'arrête, toutes les voitures qui se trouvent derrière sont bloquées et ça dure jusqu'à ce que la voiture A se déplace.
Cette situation se répète tout le temps. Une parade pour éviter ces embouteillages, c'est de rouler entre deux voies: on ne sait jamais si quelqu'un va s'arrêter à droite ou vouloir tourner à gauche, mieux vaut ne pas choisir vraiment sa voie. Donc en général quand il y a deux voies, il n'y a qu'une file de voitures.
Une autre situation qui revient souvent et qui m'éneeeeerve, c'est celle du feu est vert: quand c'est vert, il faut passer à tout prix, même si la voie n'est pas libre. C'est vert, on passe, même si on va se retrouver bloqué au milieu du carrefour et empêcher ceux qui viennent dans l'autre sens de passer.
Il y a aussi les distances de sécurité qui ne sont jamais respectées: si on garde les distances, c'est sûr qu'un petit malin viendra se placer devant nous en se demandant pourquoi on l'a laissé passer si facilement.
C'est pas bon pour les nerfs, de conduire en Italie!
Bon, ne parlons pas de la manière de se garer, parce que ça ça m'énerve vraiment trop et en ce moment je n'ai pas besoin de ça!
En parlant de manière de conduire, j'espère que nos déménageurs conduisent prudemment: toutes nos affaires sont en route vers les Pays-Bas, où elles dormiront cette nuit pour repartir demain vers Berlin (les joies du "groupage"). Si les déménageurs conduisent aussi bien qu'ils chargent le camion, on peut être tranquilles! Ils étaient trop forts: en une heure 1/2 ils avaient tout chargé, tout en parlant en français avec moi, en allemand avec Mo et en vénitien entre eux.
p.s. en lisant le billet de Laurent, je me rends compte de la différence entre le nord et le sud de l'Italie: à Trieste, on porte le casque quand on est en scooter:
Mamma mia...
Alors la feuille de ruccola qui se trouve en bas représente le bord de la route, celle qui se trouve plus haut est la ligne qui sépare deux voies. Une voiture A (celle qui se trouve sur la droite) s'arrête en se mettant très légèrement sur le bord pour déposer quelqu'un, acheter le journal, discuter avec un piéton, charger quelque chose... Bref, la voiture B, qui se trouvait derrière, est bloquée. Elle se met alors entre les deux voies, pour pouvoir passer, mais juste à ce moment-là une voiture C voulait dépasser la B, mais vu que B était au entre les deux voies ce n'est pas possible, donc tout le monde s'arrête, toutes les voitures qui se trouvent derrière sont bloquées et ça dure jusqu'à ce que la voiture A se déplace.
Cette situation se répète tout le temps. Une parade pour éviter ces embouteillages, c'est de rouler entre deux voies: on ne sait jamais si quelqu'un va s'arrêter à droite ou vouloir tourner à gauche, mieux vaut ne pas choisir vraiment sa voie. Donc en général quand il y a deux voies, il n'y a qu'une file de voitures.
Une autre situation qui revient souvent et qui m'éneeeeerve, c'est celle du feu est vert: quand c'est vert, il faut passer à tout prix, même si la voie n'est pas libre. C'est vert, on passe, même si on va se retrouver bloqué au milieu du carrefour et empêcher ceux qui viennent dans l'autre sens de passer.
Il y a aussi les distances de sécurité qui ne sont jamais respectées: si on garde les distances, c'est sûr qu'un petit malin viendra se placer devant nous en se demandant pourquoi on l'a laissé passer si facilement.
C'est pas bon pour les nerfs, de conduire en Italie!
Bon, ne parlons pas de la manière de se garer, parce que ça ça m'énerve vraiment trop et en ce moment je n'ai pas besoin de ça!
En parlant de manière de conduire, j'espère que nos déménageurs conduisent prudemment: toutes nos affaires sont en route vers les Pays-Bas, où elles dormiront cette nuit pour repartir demain vers Berlin (les joies du "groupage"). Si les déménageurs conduisent aussi bien qu'ils chargent le camion, on peut être tranquilles! Ils étaient trop forts: en une heure 1/2 ils avaient tout chargé, tout en parlant en français avec moi, en allemand avec Mo et en vénitien entre eux.
p.s. en lisant le billet de Laurent, je me rends compte de la différence entre le nord et le sud de l'Italie: à Trieste, on porte le casque quand on est en scooter:
Mamma mia...
Labels: déménagement, Italie, redac du mois
23 Comments:
Alors là tu me bluffes !! Réussir à mettre un plat en illustration d'un article sur les fous du volant... remarque à cette heure-ci, normal...
Moi je hais les bus qui déboitent à l'arraché en m'obligeant à piler sec.
c'est folko l'Italie, effectivement!!!!!
Extra l'explication avec les Cevapcicis!!!! Je pense que tu te sentiras plus à l'aise en Allemagne au volant... quoique qu'ils peuvent rouler comme des fous également!!! (Dis moi, quand arrivez-vous en Allemagne????)
Aïe aïe aïe... Je n'ose pas conduire en Italie...
Intéressant, le port du casque...! Mais il est tout seul sur son scooter! A Naple, quand on y est passés, c'étaient au minimum 3 passagers par scooter...
Da, super l explication :D ! lol
Je pense que la conduite aux Pays Bas, va pas mal te changer.
Bon voyage, Christophe
Dans le sud aussi, ils le portent comme ça le casque... mais en général il est plus petit.
Tu aurais pu parler du "blocco italiano" quand au carrefour, le but du jeu est de rester coller au pare-choc de devant pour passer coute que coute (et surtout ne pas avoir une circulation fluide où c'est une fois chaque file qui passe).
Bravo pour l'illustration!
A Genève ce qui fait blocage en général ce sont les deux voitures cabossées avec des bosses dans la tôle visibles au microscope et la voiture de flic avec les deux pandores, entourés de cones, et qui mesurent les distances comme des joueurs de pétanque flegmatiques.
La semaine dernière, un camion a percuté une voiture et l'autoroute Genève-Lausanne est restée fermée de 14 heures à 20 heures.
Selon mon expérience, le port du casque, surtout à vélo, sert d'abord à donner bonne conscience à son utilisateur. Le danger, c'est de penser que le casque dispense de l'obligastion de se servir tout de même de ses neurones. Il m'est arrivé à plusieurs reprises d'être témoin ou victime d'accidents à vélo ; à chaque fois, l'accident était causé par celui ou celle qui portait le casque. Résultat : quand je vois venir un cycliste avec un casque, je me sauve.
Ca va te changer, la conduite à la berlinoise... :))
A Turin, d'un côté, ils anticipent les feux verts et de l'autre, ils passent au rouge...
Sympa l'explication avec les cevamachins, j'ai tout compris ;-)
Excellent cette illustration ! :)
J'espere que Berlin est bien desservie...c'est que je n'ai plus l'habitude de marcher :P
Très ludique cette redac blog sur les méthodes de conduite italienne. J'ai vraiment adoré :-)
Tu nous raconteras tes expériences de la circulation berlinoise ? En tout cas, je connais pas mal de gens qui adorent les autoroutes allemandes. Moi, conduire à cette vitesse-là, sincèrement, ca ne me rassure quand même pas.
n'empêche que les déménageurs, chapeau!!! enfin ...casque! (histoire d'être au goût du jour ;-)
Bloquer les carrefours, c'est aussi une habitude parisienne !
Un jour en Italie, en traversant quand c'était mon tour, je me suis fait insulter par un conducteur qui voulait griller le feu !!!
Les parisiens conduisent mal ? C'est de la propagande pas vraie ! ;-)
Y'a de quoi rester une semaine, à Trieste, au niveau visite ? Musées, églises, palais, ballades etc ...
Bon cela me rappelle mes petits vacances quand j'étais petite. Tu me diras j'ai pas grandi depuis, malgré la soupe que j'ai avalé. Cela ne change pas, c'est toujours pareil..mais c'est l'Italie. Sinon c'est pas l'Italie. Ciao bella
moi, ce qui me fatiguerait le plus, dans ces histoires de redac du mois, ca serait de devoir creer des liens vers les blogs de tous les autres participants. Rien que pour ca, je t'admire!
je sais pas ce que c'est des Cevapcicis, ça ressemble à des morceaux de brownies sur la photo non ? qui vient éclairer ma lanterne ?
Quelle belle rédac, vivante et si bien illustrée! Pour les séjours que j'ai fait en Italie, j'ai vu que du "normal": ils sont plus calmes dans le Piedmont???
Je sais pas si je m'y ferais à une conduite si agressive... ça l'est déjà pas mal plus en Suisse et ça m'énerve!
J'ai jamais vu autant de scooters qu'à Trieste. C'est impressionant.
ah oui, on porte donc des casques dans le nord ?mais tout le monde sait dans le sud, que le nord , ce n'est pas l'Italie et ..vice versa ;)
ce qui m'a le plus etonnee question circulation, ici, c'est l'existence des double lignes blanches ...
theoriquement on ne doit deja pas franchir les simples , mais.. l'existence des doubles laisse supposer qu'en fait on le peut..et tout le monde les franchit allegrement (les doubles aussi, d'ailleurs !)
il y a aussi certains feux rouges precis a Naples qu'il est d'usage de ne pas respecter -mais seuls les napolitains ou ceux qui ont vecu a Naples les connaissent ... bisous a toi, je crois que tu vas vivredesormais une experience tres differente ;)
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