La settimana delle ultime volte
J'ai pris tellement de retard dans mes réponses à vos commentaires que pour cette fois je vais laisser tomber... Désolée, je vais essayer de reprendre le fil... et pourtant vos commentaires me font vraiment plaisir!
Cette semaine est un peu difficile, c'est la "semaine des dernières fois". Dernière fois que je vois mes patients, dernière fois que je fais mes courses dans le p'tit magasin où je papote toujours avec les proprios, dernière fois que je vois mon élève de violoncelle et certains de mes amis, dernière fois que je salue mes voisins, dernier lundi au boulot, derniers jours où j'arrive encore à parler italien correctement (j'ai l'impression que l'apprentissage de l'allemand ne me permettra pas de garder intact mon italien)...
Je suis aussi en train de trier mes emails, de ranger mon ordinateur du travail et tout ça me fait penser à mes débuts à Trieste qui n'étaient pas si drôles, à mes amis suisses avec qui je n'ai plus de contact, à ces cinq ans passés en Italie... le bilan, bien que vraiment positif, me rend quand-même nostalgique. Je me sens sans racines et sans écorce. Même si on n'allait pas à Berlin, je crois que je n'aurais pas envie de rester à Trieste, d'où une grande partie de nos amis sont eux aussi en train de partir. Mais je ne saurais vraiment pas où aller.
Je ne sais même pas pourquoi je me sens si nostalgique, l'Italie n'est pas le paradis, une grande partie de mon travail ne me plaît pas, notre appartement est sombre et délabré, mes meilleurs amis sont déjà partis de Trieste... Peut-être que le fait d'avoir déjà une fois changé de pays est pour quelque chose dans la tristesse que je ressens: je sais bien comment ça se passe, on se promet de se revoir, de s'écrire... mais les gens avec qui on reste vraiment en contact se comptent sur les doigts de la main, et ne sont souvent même pas ceux avec qui on s'entendait le mieux!
Et puis d'un autre côté, il y a l'impatience d'y être déjà, dans notre bel appartement, d'acheter notre lit, notre armoire, notre table, de découvrir les magasins où j'irai faire les courses, le marché de Boxhagener Platz, de rencontrer des nouvelles personnes, de découvrir Berlin et de m'y sentir chez moi...
Bref, une semaine un peu dure pour mes nerfs!
Cette semaine est un peu difficile, c'est la "semaine des dernières fois". Dernière fois que je vois mes patients, dernière fois que je fais mes courses dans le p'tit magasin où je papote toujours avec les proprios, dernière fois que je vois mon élève de violoncelle et certains de mes amis, dernière fois que je salue mes voisins, dernier lundi au boulot, derniers jours où j'arrive encore à parler italien correctement (j'ai l'impression que l'apprentissage de l'allemand ne me permettra pas de garder intact mon italien)...
Je suis aussi en train de trier mes emails, de ranger mon ordinateur du travail et tout ça me fait penser à mes débuts à Trieste qui n'étaient pas si drôles, à mes amis suisses avec qui je n'ai plus de contact, à ces cinq ans passés en Italie... le bilan, bien que vraiment positif, me rend quand-même nostalgique. Je me sens sans racines et sans écorce. Même si on n'allait pas à Berlin, je crois que je n'aurais pas envie de rester à Trieste, d'où une grande partie de nos amis sont eux aussi en train de partir. Mais je ne saurais vraiment pas où aller.
Je ne sais même pas pourquoi je me sens si nostalgique, l'Italie n'est pas le paradis, une grande partie de mon travail ne me plaît pas, notre appartement est sombre et délabré, mes meilleurs amis sont déjà partis de Trieste... Peut-être que le fait d'avoir déjà une fois changé de pays est pour quelque chose dans la tristesse que je ressens: je sais bien comment ça se passe, on se promet de se revoir, de s'écrire... mais les gens avec qui on reste vraiment en contact se comptent sur les doigts de la main, et ne sont souvent même pas ceux avec qui on s'entendait le mieux!
Et puis d'un autre côté, il y a l'impatience d'y être déjà, dans notre bel appartement, d'acheter notre lit, notre armoire, notre table, de découvrir les magasins où j'irai faire les courses, le marché de Boxhagener Platz, de rencontrer des nouvelles personnes, de découvrir Berlin et de m'y sentir chez moi...
Bref, une semaine un peu dure pour mes nerfs!
Labels: amis, Berlin, déménagement, Trieste